Dans les laboratoires de l’Owens Science Hall de l’Université de St. Thomas (St. Paul, Minnesota), la régulation du flux d’air existante avec des vannes Venturi n’était plus adaptée. Les fortes pertes de pression entraînaient une consommation d’énergie énorme, des niveaux sonores gênants et des problèmes fréquents de qualité de l’air.

Le bâtiment dispose de 90 hottes de laboratoire et de plus de 200 vannes. Celles-ci fonctionnaient avec une pression statique allant jusqu’à -1245 Pa, provoquant non seulement un fonctionnement extrêmement bruyant – « comme un train de marchandises traversant la salle de classe » (citation du Dr Borgerding, directeur du département de chimie) – mais aussi des coûts énergétiques à six chiffres par an. En même temps, il était important de conserver les conduits en acier inoxydable existants et de trouver une solution pouvant être mise en œuvre progressivement en cours d’exploitation.